Médecins experts Médicaments homologués Consultation en ligne avec suivi
Temps de lecture : env. 4 minutes
Rédaction SeeMe-nopause
Rédaction SeeMe-nopause
Dernière mise à jour: 22-08-2024
Temps de lecture : env. 4 minutes

Angélique (57 ans) : « Après trois semaines de traitement hormonal substitutif, je suis redevenue moi-même »

Angélique (57 ans), infirmière en obstétrique et gynécologie à l’hôpital, a deux enfants adultes qui ont quitté la maison depuis quelques années. Elle vit seule avec son chien. Elle a une vie sociale riche qu’elle concilie avec son travail et ses hobbies - la moto, les concerts. Elle a longtemps pris la pilule et a vécu sa ménopause sans problème. Jusqu’à ce qu’elle l’arrête, à 50 ans. Angélique : « Un an après avoir arrêté la pilule, j’ai commencé à avoir des difficultés à travailler de nuit et je me suis sentie déprimée. » 

Angélique ne se sentait pas très bien. Elle voulait commencer un traitement hormonal substitutif (THS), mais son médecin traitant n’était pas d’accord. Elle a dû agir autrement. 

Soudain, la ménopause

À l’arrêt de la pilule à 50 ans, ses règles se sont aussi arrêtées. « Je ne sais donc pas exactement quand j’ai été en ménopause et je n’ai réalisé que plus tard que je l’étais. Environ un an après avoir arrêté la pilule, j’ai remarqué que je ne me sentais pas bien. Il y avait bien les bouffées de chaleur, c’était dans la tête. Je me sentais mal, déprimée et surtout à côté de la plaque », raconte Angélique. 

À la recherche d’une solution

Au bout d’un moment, elle s’est rendu compte que ce n’était pas sa faute, mais que c’était peut-être la ménopause qui était le problème. « J’en ai parlé à mon médecin traitant et il m’a dit tout de go : Les hormones ne sont pas, selon moi, une bonne idée. Vous voulez avoir le cancer du sein ? J’ai rétorqué en disant que ma décision était prise compte tenu d’une étude que j’avais lue. Mais il n’était toujours pas d’accord. » 

Comme Angélique travaillait à l’hôpital, elle s’est adressée à quelqu’un d’autre : « Infirmière en obstétrique et gynécologie, je pourrais facilement en savoir plus d’un gynécologue. Je lui ai dit qu’ un truc me manquait pour aller bien. Je dois prendre des hormones, sinon je vais me jeter d’une montagne au Népal et je ne peux pas faire ça à ma fille. » 

À propos des hormones

Le gynécologue lui a prescrit un traitement hormonal. « Dès que j’ai commencé à prendre des hormones, j’étais redevenue moi-même au bout de trois semaines. C’est incroyable comme c’est allé vite. Je me disais au début que c’était dans la tête. Mais non, ça a vraiment marché. » 

Quelle a été son expérience de THS?

Angélique : « Avant de commencer à prendre des hormones, j’étais extrêmement déprimée et je ne faisais pas grand-chose. Cela étant, je me suis sentie beaucoup mieux. J’ai pu refaire de l’exercice, je me suis sentie beaucoup mieux dans ma peau et j’ai retrouvé ma vie d’avant. Je n’avais plus de sentiments dépressifs ni de bouffées de chaleur. Mes symptômes de ménopause s’étaient réduits comme une peau de chagrin. » 

J’ai discuté de mes symptômes avec mon employeur. J’ai ainsi pu arrêter mon travail de nuit.

Son conseil pour les autres femmes en ménopause ?

D’accord pour les hormones, en ce qui me concerne. Mais chacune doit décider ce qui lui convient. Angélique : « De nombreuses femmes sont contentes des hormones. Si ces symptômes vous disent quelque chose, autant les essayer. Au bout de trois semaines, je suis redevenue moi-même. » 

Astuces et conseils

Why pause? Press play!