Daphné (44 ans), mariée, mère de deux ados, travaille comme institutrice de maternelle. Elle a commencé sa ménopause à 43 ans. Une périménopause à laquelle elle n’était absolument pas préparée. « Je pensais, au début, être fatiguée et stressée. J’avais beaucoup de travail, deux ados à la maison. Rien de facile. » Jusqu’à ce que les symptômes s’intensifient. Un peu plus à chaque fois.
« Lorsque mes règles sont devenues irrégulières, j’ai compris qu’il s’agissait de la ménopause. »
Si vous n’avez pas encore atteint l’âge de la ménopause, vous n’allez pas forcément faire le lien. Et puis un jour… « À un certain moment, je souffrais de bouffées de chaleur, de sautes d’humeur et de douleurs articulaires. Je manquais vraiment d’énergie. Mais la vie continuait comme si de rien n’était. Je trouvais difficile de garder la dragée haute. Je n’y parvenais pas toujours. »
On peut essayer de maintenir le cap (un peu, parfois), mais vous êtes fameusement sous influence. « J’ai vraiment eu l’impression d’être incapable de gérer la situation. Au mieux, je me recouvrais d’une couverture et je ne sortais pas de mon trou. Et pourtant, je suis plutôt de nature enthousiaste. Je ne savais pas du tout quoi penser de moi. »
« Je suis plutôt enthousiaste, mais j’avais vraiment l’impression de ne pas pouvoir m’en sortir. »
Daphné subit des symptômes contre lesquelles elle lutte âprement alors qu’il y a deux ados à la maison dont les hormones n’arrêtent pas de s’agiter. « Nous étions souvent dans des situations conflictuelles », ironise-t-elle.
« C’était le pire, finalement. Nous sommes très proches, mais là notre complicité a été mise à rude épreuve. L’ambiance n’était pas toujours au beau fixe à la maison, disons-le comme ça. »
« Cela aurait été beaucoup plus facile si la ménopause avait eu lieu un peu plus tard, quand mes enfants étaient sortis de la puberté. »
Elle a discuté de sa situation avec une amie qui lui a conseillé de demander de l’aide. « Je préférais ne pas prendre de médicaments, sauf obligation. Elle m’a ensuite orientée vers une spécialiste de la ménopause qui l’avait aidée. »
Elle a pris rendez-vous. « La spécialiste de la ménopause m’a expliqué exactement ce qui se passe dans mon corps à la ménopause et comment je peux préserver mes hormones. Nous avons élaboré un plan pour traiter mes symptômes sans médicaments ni hormones. Porter une attention sur ma santé et mon corps m’a fait beaucoup de bien. »
Qu’est-ce que cela implique ? « Des adaptations dans mon régime alimentaire. Par exemple, j’ai commencé à manger plus de protéines et à boire deux tasses de café par jour au lieu de quatre ou cinq. Quel changement ! Je pratiquais déjà une activité sportive, mais j’ai commencé à faire de la musculation. Non seulement je me suis sentie beaucoup plus en forme, mais j’ai moins souffert. »
Elle a également commencé à prendre des compléments. « Nous avons découvert que j’avais un déséquilibre en oméga 3 et 6. Donc, je prends quotidiennement des oméga 3 et une bonne dose de multivitamine. »
Là où les changements étaient les plus visibles n’étaient pas dans le sport ou la nutrition, mais dans le repos, dit Daphné. « Le yoga et la pleine conscience m’ont aidé à me calmer. Je me laisse moins emporter par mes émotions et j’ai plus de patience. L’ambiance à la maison s’est radoucie », dit-elle en riant.
Son conseil ? « La règle des 80/20 m’a ouvert les yeux. Elle m’a apporté plus d’équilibre dans ma vie. 80 % pour une alimentation saine, en insistant sur une quantité suffisante de protéines. Et malgré tout, ça me fait du bien de manger des M&Ms en regardant un film sur le canapé avec mes deux ados. »
Si oui, plusieurs solutions s’offrent à vous pour les soulager. Envisagez-les une à une et décidez-vous aujourd’hui.