Les hormones ? Des messagers indispensables de l’organisme qui interviennent dans différents processus corporels. Elles nous sont indispensables. De petits bouleversements hormonaux entraînent des changements importants dans l’organisme, au sens positif et négatif du terme. L’alimentation joue un rôle important à cet égard. Votre corps a besoin de suffisamment de vitamines, de minéraux et d’oligo-éléments pour préserver la santé de vos systèmes organiques, y compris la production et la sécrétion d’hormones. Une alimentation saine et en quantité suffisante devient donc une priorité à la ménopause.
À la ménopause, le taux d’œstrogènes et de progestérone chute et fluctue. D’où l’apparition de divers symptômes. L’alimentation influençant ces fluctuations hormonales contribue à maintenir l’équilibre de l’organisme. Mais comment exactement ? Et que faire pour adapter votre régime alimentaire ?
La nutrition ? Indispensable pour fournir à l’organisme les matières premières nécessaires à la production d’hormones et l’énergie dont il a besoin pour fonctionner correctement. Les hormones sont formées à partir du cholestérol, ou des matières grasses. Ces dernières sont essentielles, notamment, à la production normale d’hormones.
Sans apport suffisant en bons nutriments, les hormones et les organes qui les produisent peuvent être déficients, comme le montrent les études. Une alimentation saine apporte plus d’énergie, une meilleure humeur, un poids sain et une bonne nuit de sommeil. En plus elle permet de limiter le risque de diverses maladies chroniques, maladies cardiaques et protection contre l’ostéoporose. Des choix alimentaires judicieux peuvent aussi réduire les bouffées de chaleur à la ménopause.
Un seul et même objectif de votre organisme ? Votre santé ! Pour ça il a besoin de bons carburants
Un cliché ? Rébarbatif ? D’accord, mais une alimentation saine et équilibrée assortie d’une activité physique et de moments de détente agit en force sur votre système hormonal et votre santé. Vos symptômes vous remercieront.
Oui, l’organisme est complexe. Et à chaque femme, sa ménopause. Vous disposez d’un bon nombre d’informations en ligne, mais qu’est-ce qui fonctionne exactement pour vous ? Cet article aborde brièvement trois éléments indispensables à votre santé durant la ménopause :
En savoir plus sur l’un de ces points ? Consultez les blogs en la matière.
Le pancréas est l’organe qui stabilise la glycémie dans le sang. Son augmentation due, par exemple, à un repas sucré ou riche en glucides, comme un sandwich ou un biscuit va faire que le pancréas produit une hormone, l’insuline, censée faire redescendre le taux de sucre dans le sang. Elle veille à ce que le glucose (sucre) soit absorbé par les cellules de l’organisme à partir du sang. Votre organisme en tire de l’énergie, par exemple. Un merveilleux système !
Mais en prenant souvent des repas riches en glucides (un fait habituel dans notre société occidentale), vous stimulerez votre glycémie. Résultat ? Les cellules devenant résistantes à l’insuline, votre organisme n’y répond plus aussi bien. Le glucose (sucre) s’accumule dans le sang et la glycémie augmente. Et les cellules graisseuses que votre corps crée à partir de l’excès de glucose stimulent la production d’œstrogènes. Ce qui va perturber l’équilibre hormonal à la ménopause.
👉 Lire la suite :Votre glycémie affecte votre équilibre hormonal à la ménopause. Comment ? ➤
La flore intestinale, ou le microbiome intestinal, constitue l’ensemble des bactéries et des micro-organismes qui vivent dans le système gastro-intestinal. Une flore intestinale saine s’équilibre entre « bonnes » et « mauvaises » bactéries. Votre alimentation influence tous les micro-organismes et leur équilibre. Les mauvaises bactéries sont-elles plus nombreuses ? Les symptômes vont donc apparaître.
La digestion des aliments ne constitue pas le seul processus concerné par votre flore intestinale. Votre intestin influe sur le système immunitaire, le cerveau et le métabolisme. Selon des études scientifiques, notre intestin influence la façon dont les hormones se modifient. Et en particulier, dans la décomposition et l’excrétion des œstrogènes usés. Le microbiome intestinal est-il perturbé ? Les œstrogènes usés s’accumulent et vont avoir à la ménopause des répercussions négatives sur votre équilibre hormonal.
👉 Lire la suite :Votre intestin affecte votre équilibre hormonal à la ménopause. Comment et quel est votre super pouvoir ? ➤
Une fois que les hormones ont rempli leur fonction, elles passent dans le foie pour y être décomposées. Le foie ressemble à une grande machine à traiter les déchets. Cet organe détoxifie le corps. Il est responsable de la décomposition des matières grasses et des protéines, de la purification du sang et de l’élimination des hormones usées de l’organisme. D’où son importance, car il maintient l’équilibre hormonal.
Selon des études, la baisse du taux d’œstrogènes à la ménopause favorise l’accumulation de graisses dans le foie (qui sera donc moins performant). Les femmes en ménopause y sont particulièrement sensibles. Le stress et la résistance à l’insuline peuvent aussi y contribuer.
Ce processus empêche le foie d’effectuer son travail au mieux, car il est encombré. L’organe doit supporter pas mal de choses sur une journée : décomposition de l’alcool, des médicaments et des produits chimiques présents dans notre alimentation, etc. L’ensemble de ces processus reste prioritaire par rapport à l’élimination des œstrogènes utilisés dans l’organisme. Et si les œstrogènes continuent à circuler dans le corps, ils ont un effet négatif sur le taux d’hormones.
👉 Lire la suite : Votre foie affecte votre équilibre hormonal. Comment et que faire pour préserver votre foie ? ➤
Découvrez comment tirer parti de votre alimentation pour soutenir votre équilibre hormonal et limitez les symptômes de la ménopause. Prête ? Partez ! Inutile de vous débarrasser en une seule fois de toutes vos habitudes. Rome ne s’est pas bâtie en un jour. Allez-y pas à pas.
Consultez les conseils des blogs et choisissez ceux utiles pour votre mode d’alimentation. Accordez-vous quelques semaines et écoutez ce que votre corps a à vous dire. N’hésitez pas à garder en mémoire ses interventions. Une fois la nouvelle habitude prise et la situation améliorée, procédez au changement suivant.