Nous en savons déjà long sur la ménopause et nos hormones, mais certains mythes persistent. De fausses idées, plutôt. Et ces dernières sèment la confusion auprès de nombreuses femmes. Une ménopause agréable ? Oui, en toute — bonne — connaissance de votre corps.
Place à la démystification de sept croyances communément admises sur la ménopause.
Ces deux termes sont souvent utilisés de manière interchangeable. Autant l’éviter. La ménopause ? Le moment de vos dernières règles. Qui ne peut être déterminé que rétrospectivement. Vous n’avez pas eu vos règles depuis un an ? Vous êtes en ménopause. Nous ne parlons pas ici de période en tant que telle, mais d’un moment précis. L’âge moyen auquel les femmes entrent en ménopause est de 51 ans. L’âge auquel votre mère y est arrivée a une valeur prévisionnelle.
La transition vers la ménopause ? Toute la période où le cycle menstruel change, les premières années sans règles quand les symptômes de la ménopause se manifestent encore. La transition peut durer de sept à dix ans. Elle diffère d’une femme à l’autre.
Faux ! Chaque femme passe par la ménopause. La nature l’a décidé ainsi. Mais ses symptômes ne doivent pas forcément être tenus pour acquis. Il y a les fluctuations hormonales, d’accord. Mais d’autres facteurs peuvent également expliquer pourquoi ces symptômes persistent.
Vous êtes la cheffe d’orchestre de votre « symphonie hormonale ». Autrement dit, vous avez le pouvoir d’atténuer, voire de prévenir, pas mal de symptômes.
Comprenez bien ce qui se trouve derrière vos symptômes. Vous pourrez ainsi rééquilibrer vos taux d’hormones. Avec un coaching de vie sur mesure.
La prévention, aussi, est un atout majeur. Mieux vaut prévenir que guérir, dit le proverbe. Un corps équilibré au début de la ménopause facilitera la transition vers la ménopause.
Toutes les femmes ne prennent pas du poids à la ménopause. À chaque femme, sa ménopause. Des femmes signalent qu’elles prennent beaucoup de kilos, même en ne changeant rien dans leurs habitudes alimentaires. D’autres ne prennent que quelques kilos. Un petit bedon apparait. Et quelques-unes ne remarquent rien.
Vos hormones évoluant en dents de scie, le risque de surpoids est beaucoup plus élevé. Mais il existe aussi plusieurs causes sous-jacentes. De nombreuses femmes dorment mal, par exemple, et ont par conséquent plus d’envies de manger. Même la nuit. Votre poids, pour le coup, ne vous dit pas merci.
Votre masse musculaire diminue à la ménopause. Vous brûlez moins de graisses. Vous êtes plus sensible au stress et votre corps met tout en œuvre pour vous fournir du sucre. Résultat ? Une envie de sucré.
Pourquoi l’idée que de nombreuses femmes prennent du poids reste-t-elle un mythe ? Tout simplement parce que vous avez un super pouvoir qui vous permet d’éviter de prendre du poids ou de perdre les kilos que vous avez pris. Un jeu d’enfant ? Pas vraiment. Parfois plus difficile que prévu. Mais de nouvelles habitudes à prendre permettent d’y arriver. Un mode de vie saine est la clé !
Arrêter les mauvaises habitudes constitue toujours une bonne idée, et ne plus fumer en fait partie. Pourquoi ? Si vous fumez, vous entrez dans la ménopause plus tôt, comme le montrent les recherches.
Le tabagisme ralentit la fabrication d’œstrogènes. Plus vous fumez, plus ce processus est rapide. Une ménopause précoce augmente le risque de contracter des maladies cardiovasculaires, le diabète, la maladie d’Alzheimer et l’ostéoporose.
Le tabagisme provoque aussi davantage de bouffées de chaleur. Votre sommeil est de moins bonne qualité et vous avez plus de mal à vous endormir. Et il est fort probable que cette situation ait également une incidence sur votre poids. Votre corps a besoin d’énergie, et comment en trouver rapidement ? En absorbant des sucres.
Le THS peut être une bonne option pour atténuer les effets de la ménopause. C’est tout à fait vrai. Mais ce n’est pas la seule option. Nous vous expliquons brièvement pourquoi.
Les hormones sexuelles, les œstrogènes et la progestérone sont censés baisser. C’est la nature ! Votre corps n’est plus fertile et les règles absorbent beaucoup d’énergie. SI vous y échappez, vous gagnerez en énergie en prenant de l’âge. Une énergie que votre corps peut utiliser pour d’autres fonctions.
Votre corps a toujours besoin d’œstrogènes et de progestérone, mais dans une moindre mesure. Les glandes surrénales prennent en grande partie le relais après la transition. Pour aider votre corps à suivre ce processus, vous avez un super pouvoir en agissant sur votre mode de vie.
Cette démarche constitue la base du traitement. Après tout, à chaque femme, ses déséquilibres à identifier en premier lieu. Bien sûr, ces réglages de votre régime alimentaire et de votre mode de vie vont se faire plus lentement que de suivre un traitement hormonal substitutif, mais ils sont plus durables. Et de nombreuses femmes en constatent (et ressentent !) les excellents résultats.
Le résultat souhaité ne s’affiche pas ? Pour une raison quelconque ? Optez alors pour un traitement hormonal substitutif en concertation avec votre médecin généraliste. Idem pour les femmes souffrant de graves problèmes psychiques. Le THS donne souvent des résultats rapides. Selon les cas, vous pouvez aussi adapter votre mode de vie. Il s’agit d’une bonne manière d’être en bonne santé.
Une femme eut avoir une libido plus élevée à la ménopause, une autre moins. À chaque femme, son envie de sexe. Votre envie de sexe est limitée ? Voici quelques pistes à envisager.
La ménopause peut entraîner une sécheresse vaginale (due à un déséquilibre hormonal, à une diminution de l’irrigation sanguine du vagin et/ou à un relâchement des tissus). Les rapports sexuels peuvent alors être plus douloureux. Vous êtes donc logiquement moins motivée pour faire l’amour.
Une femme en bonne santé peut toutefois, quel que soit son âge, être sexuellement excitée et humide. Cette stimulation sexuelle déclenche la dilatation des vaisseaux sanguins du vagin et son humidification du vagin. Ce phénomène n’est absolument pas lié à l’hormone œstrogène. Mais, pendant, vous avez souvent besoin de plus de temps pour obtenir de l’humidité. Des préliminaires plus longs sont donc à envisager.
Le premier symptôme de la ménopause est souvent un changement dans le cycle menstruel. L’intervalle entre les règles peut donc d’abord se raccourcir, puis s’allonger de plus en plus. Jusqu’à leur arrêt complet. Au début, la plupart des femmes n’ont pas encore de bouffées de chaleur.
Mais cette situation n’est pas une fatalité. Des femmes présentent de nombreux symptômes de la ménopause, comme la morosité, les sautes d’humeur, la prise de poids et la fatigue, alors qu’elles ont encore des règles régulières.
À partir de 35 ans environ, les hormones sexuelles commencent à fluctuer. À partir de la quarantaine, les premiers effets se font souvent sentir. En moyenne, une femme entre en périménopause à 45 ans. C’est aussi à cet âge que l’on observe fréquemment les premières bouffées de chaleur, mais pas toujours. Beaucoup de femmes n’ont jamais eu de bouffées de chaleur et ne les ressentent que plus intensément après la ménopause. D’autres jamais.
Une fois de plus, cette règle s’applique : à chaque femme, sa ménopause. Qu’en pensez-vous ? Dites-le nous par message sur Instagram.
À chaque femme, sa ménopause. Idem pour la solution à apporter. Découvrez comment le mode de vie, la nutrition, les compléments et les traitements médicaux peuvent contribuer à votre santé à la ménopause. Découvrez votre super pouvoir.
Les bons traitements et adaptations peuvent vous aider à équilibrer vos hormones et soulager ou prévenir de nombreux symptômes à la ménopause. Votre alimentation et votre mode de vie peuvent influencer largement. Les compléments alimentaires peuvent aussi vous aider. Si un changement de régime alimentaire et de mode de vie ne suffit pas, un soutien médical vous sera d’une grande aide. En savoir plus sur le traitement des symptômes de la ménopause.