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Temps de lecture : env. 7 minutes
Suzanne Rouhard is menopauzespecialist. Ze begeleidt vrouwen in de overgang met persoonlijk advies over voeding, leefstijl en supplementen naar een gezonde hormoonbalans.
Suzanne Rouhard
(Spécialiste de la ménopause)
Dernière mise à jour: 05-12-2024
Temps de lecture : env. 7 minutes

Vos hormones à la ménopause : comment votre corps réagit-il ?

À la ménopause, beaucoup de choses changent dans votre corps. Il s’agit d’une phase de transition entre une période féconde et inféconde. Le corps a besoin de suffisamment d’œstrogènes et de progestérone pour la procréation, mais cette quantité diminue à la ménopause. Les hormones sexuelles sont toujours indispensables pour d’autres mécanismes, mais dans une moindre mesure. Et la nature a vraiment tout prévu.

La ménopause a donc tout à voir avec la diminution du nombre d’ovules dans les ovaires. Si vous savez exactement ce qui se passe dans votre corps, vous aurez davantage envie de prendre soin de vous. Vous vous sentirez moins insécurisée et moins stressée (et, donc, les symptômes s’atténueront).

Votre cycle, la ménopause et les hormones

Une femme naît avec une réserve importante d’ovules. À chaque cycle, vous perdez une partie de ce stock, jusqu’à ce qu’il disparaisse petit à petit. Vers l’âge de 45 ans, vous entrez en ménopause.

Au cours de votre cycle, deux hormones jouent un rôle important : les œstrogènes et la progestérone. Dans la première moitié du cycle, vous produisez principalement des œstrogènes (œstradiol). Dans la seconde, au moment de l’ovulation, c’est la progestérone qui s’active.

La ménopause ne veut pas dire que vous n’êtes plus féconde du jour au lendemain. Votre corps, à vrai dire, fait tout son possible pour laisser des ovules arriver à maturité. Ce processus est contrôlé par le cerveau. Il produit davantage de FSH (hormone folliculo-stimulante) et de LH (hormone lutéinisante) pour favoriser la maturation des ovules et l’ovulation. Plus la ménopause approche, plus la stimulation des ovules encore en stock devient difficile.

La ménopause entraîne aussi un cycle sans ovulation (également appelé cycle anovulatoire) de plus en plus fréquent. Pour se clôturer sur un arrêt total du cycle menstruel (ménopause). Sans ovulation, vous produisez peu ou pas de progestérone. Vous le remarquez par exemple par des règles abondantes, prolongées, un épaississement de l’endomètre et des polypes utérins.

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Fluctuation et baisse des hormones à la ménopause

Quel rôle occupent les hormones au cours de la ménopause ? Au cours de la première phase, la périménopause, vous disposez d’un faible taux de progestérone ou pas de progestérone du tout, et à la place un taux d’œstrogènes élevé et fluctuant. La dominance œstrogénique.  

Au fil des années, vos règles deviennent de moins en moins fréquentes. La production d’œstrogènes finit par suivre le même schéma que la progestérone et diminue de plus en plus, jusqu’à ce que les ovaires cessent de produire les deux hormones. Si vos règles ont disparu depuis un an, vous pouvez dire rétroactivement que vous êtes entrée en ménopause il y a un an.  

Votre corps passe alors à la postménopause. Le taux d’œstrogènes est alors faible et les ovaires ne produisent pas de progestérone.  

Votre cycle à la périménopause

À chaque femme, sa ménopause. D’accord, mais elles vivent de la même façon les phases suivantes.

  • Phase numéro 1 : votre cycle menstruel reste inchangé. Vous pourriez toutefois déjà en remarquer les premiers symptômes — seins douloureux, manque d’entrain, troubles du sommeil et/ou une sensation de ballonnement.  
  • Phase numéro 2 : votre cycle devient plus irrégulier ou plus court, avec des règles souvent plus intenses. 
  • Phase numéro 3 : les cycles s’allongent ou les règles disparaissent. Elles sont de moins en moins abondantes. 
  • Phase numéro 4 : la dernière année de vos règles. Le cycle menstruel de la phase précédente se poursuit, mais les règles sont de moins en moins fréquentes. Un an après vos dernières règles, vous êtes en postménopause (votre ménopause s’est déroulée il y a un an). Dans les années qui suivent la ménopause, votre corps cherche un nouvel équilibre.

À la ménopause, les taux d’œstrogènes et de progestérone diminuent chez toutes les femmes. Aucun doute là-dessus. Mais chaque corps y fait face à sa manière. Il doit s’habituer à la faible quantité d’hormones sexuelles et cela ne se fait pas toujours sans mal. Certaines ressentent toute une série de symptômes, d’autres (presque) pas.

Le renfort des ovaires

Que vos ovaires cessent de produire des œstrogènes et de la progestérone ne signifie pas que vous n’en avez plus besoin après la ménopause. Au contraire ! Votre organisme peut simplement se passer des hormones sexuelles en quantité beaucoup moins importante. Deux systèmes dans votre organisme prennent le relais des ovaires.

1. Les ovaires produisent toujours l’hormone mâle testostérone, que votre corps convertit en œstrogènes.

2. Les glandes surrénales prennent le relais de la production d’hormones. À partir de la prohormone DHEA, elles produisent différents œstrogènes. Elles veillent également à ce qu’il y ait suffisamment de progestérone.

Préservez votre corps durant cette phase de la ménopause

Vous pouvez donner un coup de pouce à votre corps pour lui permettre de continuer à fonctionner au mieux, et pour prévenir ou atténuer les symptômes. Ces conseils s’appliquent à toutes les femmes en ménopause :

  • limitez le stress et prévoyez des moments de détente. Sinon, vos glandes surrénales produiront du cortisol, l’hormone du stress, plutôt que les hormones sexuelles.
  • stabilisez votre taux de sucre dans votre sang. Trop de fluctuations sont un facteur de stress pour l’organisme et affectent la production d’hormones sexuelles.
  • veillez à ce que votre système digestif et votre microbiome soient en bonne santé. Ces deux éléments jouent un rôle majeur dans la régulation du stress.
  • mangez 300 à 500 g de légumes par jour. Ils nourrissent les bonnes bactéries intestinales et fournissent les vitamines et les minéraux nécessaires à la conversion des hormones.
  • faites de l’exercice tous les jours. Entraînement musculaire et yoga font la paire ! L’augmentation de la masse musculaire est importante, entre autres, pour la tolérance à l’insuline, facteur essentiel d’un bon équilibre hormonal. Le yoga contribue à la relaxation. Vos glandes surrénales vous diront merci.

Soulagez vos symptômes de la ménopause

Une femme en ménopause ne ressemble pas à une autre. Les besoins de votre corps sont très spécifiques. Les compléments et les produits (médicaux) vous apporteront le réconfort dont vous avez besoin à ce stade de votre vie et une meilleure santé. Découvrez nos produits et apprenez à nous connaître et à vous aider.

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