À la ménopause, le corps féminin subit d’importants changements hormonaux. La stabilité de la glycémie peut y jouer un rôle important : votre bien-être, l’apparition ou non des symptômes de la ménopause. Votre glycémie affecte votre équilibre hormonal à la ménopause. Comment et que faire pour la maintenir stable ?
« glycémie » et « insuline » vous disent probablement quelque chose. Mais quel est le rôle exact de l’insuline dans l’organisme ? Et quel est l’effet sur vos hormones ? Que remarquez-vous à la ménopause ?
Le pancréas est l’organe qui stabilise la glycémie dans le sang. Si votre glycémie augmente (repas riche en sucre ou en hydrates de carbone — sandwich, pâtes ou barre de céréales), votre pancréas produit une hormone, l’insuline, pour faire redescendre la glycémie. Elle veille à ce que le glucose (sucre) soit absorbé par les cellules de l’organisme à partir du sang. Votre organisme en tire de l’énergie, par exemple. Un merveilleux système !
Supposons maintenant que vous preniez chaque jour plusieurs repas riches en sucre et en hydrates de carbone. Situation tout à fait probable dans notre monde occidental : un petit-déjeuner composé de muesli, d’une banane et d’un yaourt, une barre du même genre, comme en-cas, un déjeuner avec sandwichs, des galettes de riz en guise de collation et d’un plat de pâtes le soir.
Cela peut sembler être une habitude saine, mais chaque fois que vous mangez quelque chose composé principalement d’hydrates de carbone, vous stimulez votre glycémie dans le sang. Le pancréas doit faire des efforts pour stabiliser à nouveau la glycémie dans le sang. Résultat ? Les cellules de votre corps peuvent devenir résistantes à l’insuline. Autrement dit, l’action de l’insuline diminue. Le glucose s’accumule dans le sang et la glycémie est maintenue à un niveau élevé.
Selon des études, la résistance à l’insuline est fréquente chez les femmes en ménopause.
Le glucose (ou plutôt les cellules graisseuses que votre corps produit à partir de l’excès de glucose) stimule la production d’œstrogènes, qui à leur tour affectent leur taux. Plus le pancréas produit d’insuline, plus la production d’œstrogènes est importante. Ce qui va perturber l’équilibre hormonal à la ménopause.
Inversement, les hormones sexuelles affectent aussi la façon dont les cellules répondent à l’insuline. Si votre taux d’hormones fluctue à la ménopause, votre glycémie aussi dans le sang. Même si tel n’était pas le cas avant la ménopause.
Qui plus est, les sucres, en raison de l’insuline, sont stockés sous forme de graisse dans le foie et les muscles (et ensuite sous forme de graisse sous-cutanée). Ces réserves qui sont le résultat de l’évolution sont temporaires. Elles ont servi à des moments difficiles, notamment lors de disette. Rien à redire à cela !
Elles ne sont désormais plus nécessaires ; la nourriture étant toujours à portée de main. Mais l’excès de graisse, quant à lui, reste stocké dans le foie. Le foie engraisse (et donc, fonctionne moins bien). C’est l’inverse qui devrait se produire pour convertir et décomposer les hormones.
Si vous mangez tout le temps beaucoup de glucides, vous pourrez devenir résistant à l’insuline. Selon des études, un adulte sur trois est résistant à l’insuline, souvent sans le savoir.
En adoptant une alimentation saine et variée, en faisant plus d’exercice et en complétant éventuellement votre alimentation par des compléments, vous pouvez inverser ou réduire vous-même votre résistance à l’insuline. Vous verrez qu’en plus d’un effet positif sur votre poids, ce nouveau mode de vie aura également un effet sur d’autres symptômes de la ménopause : bouffées de chaleur, humeur, énergie et sommeil.
Par où commencer si l’on veut stabiliser sa glycémie ? Voici les étapes à suivre.