Avant même d’avoir découvert ma ménopause, j’ai beaucoup traité le sujet en tant que journaliste. Vieillir en s’amusant est mon thème et cela inclut un peu de folie à la ménopause. J’ai donc interviewé des gynécologues et visité des cliniques spécialisées dans la ménopause. Et comme je voulais aussi savoir exactement ce qu’une conseillère ménopause pouvait apporter aux femmes, j’ai pris rendez-vous pour une consultation.
J’avais tout juste 50 ans à l’époque. J’ai dû remplir un questionnaire détaillé. À propos de mon cycle menstruel, mon sommeil, mon alimentation, ma consommation d’alcool et ma santé psychique.
Quand je suis venue passer un entretien, je voulais surtout en savoir plus sur la supplémentation hormonale et sur les moyens de retarder la ménopause. Ou plutôt : l’éviter.
La première chose qu’elle m’a dite, c’est : « “Vous pouvez envisager comprimés et poudres, mais devez d’abord agir sur votre mode de vie. Douze verres d’alcool par semaine, c’est beaucoup trop. Et si vous voulez traiter les symptômes plus tard, vous devez de toute façon ralentir votre consommation. »
Pfff, quel cirque, je me suis dit ! Je veux juste continuer à vivre comme maintenant. Je ne l’écoutais déjà plus. Je me dirigeais vers la porte et elle a de nouveau insisté sur le fait que « se ménager, manger sainement, éviter de boire et se coucher à l’heure est plus important que la supplémentation hormonale. C’est comme mettre un emplâtre sur une jambe de bois. »
Un message que je n’avais pas du tout envie d’entendre. Et un sacré cliché, en plus.
Peu de temps après, j’ai arrêté de prendre la pilule contraceptive — que j’avais continué à prendre des années parce que ça me faisait du bien — et j’ai commencé à ressentir les premiers symptômes de la ménopause. Troubles du sommeil, syndrome prémenstruel même en l’absence de règles. Je me reconnaissais bien là.
Bon ben passons aux hormones, me suis-je dit. J’ai dû pas mal insister auprès de mon médecin généraliste, mais j’ai fini par obtenir ma supplémentation hormonale (Femoston). Ce qui allait vraiment me sauver.
En réalité, c’est arrivé plus tard (mais avec un autre médicament). J’ai vite compris que la ménopause était impitoyable si je ne prenais pas bien soin de moi. Si j’avais trop bu, par exemple, ou si je m’étais couchée trop tard.
Pour bien vivre, autant privilégier (c’est toujours le cas) la régularité, la modération de la consommation d’alcool et l’alimentation saine. La conseillère ménopause avait donc tout à fait raison.
Je ne le dirai jamais assez : une vie saine est toujours importante, surtout et avant tout à la ménopause. Barbant, mais très efficace.
Wies Verbeek (58 ans) est journaliste spécialisée dans les questions de bien-être et vieillissement, fondatrice du site Internet BLOW.nl et autrice du livre ‘n Beetje Leuk Ouder Worden, 101 verrassende en bewezen tips. Et... elle est en pleine ménopause.
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