L’hormonothérapie, c’est quoi ?

Il existe différentes formes d’œstrogènes et de progestérone disponibles dans l’hormonothérapie : les hormones bio-identiques et les hormones synthétiques.   

• Les hormones bio-identiques sont les mêmes que celles présentes dans votre corps. Elles ont donc des effets similaires à ceux des hormones de l’organisme et sont décomposées de la même manière.   

• Les hormones synthétiques, quant à elles, artificielles, ont les mêmes propriétés que les hormones présentes dans l’organisme, mais leur structure biochimique est différente (par exemple, la pilule contraceptive contient aussi ces hormones). 

Un produit peut contenir seulement des hormones bio-identiques ou synthétiques. En général, il s’agit souvent d’une combinaison des deux. Impossible de deviner le type d’hormonothérapie adaptée à chaque femme. Car aucune ne réagit de la même façon. Ce qui est efficace pour l’une ne le sera pas forcément pour l’autre.   

Les unes réagissent mieux aux hormones bio-identiques, les autres aux hormones synthétiques ou à une combinaison des deux. Ils contiennent souvent de la progestérone (hormone bio-identique) ou un progestatif (hormone synthétique, comme le lévonorgestrel ou la dydrogestérone).

Comment déterminer ce qui vous est bénéfique ? En collaboration avec un médecin, vous déterminez la forme et le type d’hormonothérapie qui vous correspondent le mieux. Il peut s’écouler quelques mois avant de trouver la formule et la dose adéquates. L’objectif est d’utiliser le moins d’hormones possible, mais autant que nécessaire pour atténuer les symptômes. La dose augmente peu à peu. Les recommandations issues des dernières recherches scientifiques étant en permanence adaptées, le médecin peut vous conseiller au mieux.

En 2002, une étude qui a suscité un intérêt planétaire a révélé que l’hormonothérapie était susceptible de nuire à la santé. Ce type de traitement a suscité pendant un certain temps un mouvement de rejet.   

Des preuves ont été apportées pour démontrer que les risques ne sont pas aussi préoccupants que ne le laissait entendre l’étude. L’hormonothérapie représente une solution pour un certain nombre de femmes. En particulier, si vous commencez tôt, elle peut avoir de nombreux effets positifs. La THS limite donc les risques d’ostéoporose et de maladies cardiovasculaires. Cependant, il existe certains risques.   

L’hormonothérapie peut donc vous aider à traverser cette phase de transition plus aisément et avec plus de plaisir. Vous remarquez les premiers symptômes de la ménopause ? Vous pouvez commencer l’hormonothérapie. Certains experts s’accordent à dire que pour les femmes de moins de 60 ans, les effets positifs l’emportent sur les risques encourus. La question de savoir si l’hormonothérapie vous convient dépend de la sévérité de vos symptômes et des risques qu’ils comportent. Votre âge et votre état de santé jouent également un rôle important. L’hormonothérapie n’est pas recommandée en cas de :  

• cancer du sein ou antécédents de cancer du sein dans la famille ;  
• méningiome (tumeur des méninges) ;  
• thrombose ;   
• maladies du foie ;  
• saignements vaginaux anormaux.  

En général, il vaut mieux éviter de commencer une hormonothérapie dix ans après la ménopause. Les risques l’emportent alors sur les avantages. Reste le plus important : demander l’avis d’un médecin. Vous pourrez ainsi décider en toute connaissance de cause du déroulement de votre ménopause. 

Nous en avons déjà parlé et pour cause. L’hormonothérapie ? Une solution pour beaucoup de femmes. Après quelques mois d’hormonothérapie, elles se sentent à nouveau « elles-mêmes ». De nombreuses femmes déclarent par exemple qu’après avoir perdu leur joie de vivre pendant des mois ou des années, elles sont à nouveau épanouies, actives et pleines d’énergie. Mais aussi qu’elles ont une peau visiblement plus belle, que leurs articulations et leurs muscles leur font moins mal et que leur sommeil s’est amélioré. Dans l’ensemble, elles traversent la ménopause plus détendues.