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Temps de lecture : env. 5 minutes
Rédaction SeeMe-nopause
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Dernière mise à jour: 01-07-2025
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Michaela (58 ans) : sur les bouffées de chaleur, les émotions et la recherche d’équilibre

Michaela exerce la fonction d’assistante de direction au sein d’une entreprise de polymères et est mariée. Son fils (27 ans) et sa belle-fille (22 ans) ont quitté le domicile familial. Pendant de nombreuses années, elle a souffert de symptômes diffus sans savoir que la ménopause en était à l’origine. Aujourd’hui, elle porte un regard plus bienveillant sur son corps et souhaite encourager d’autres femmes à prendre leurs symptômes au sérieux, sans s’oublier elles-mêmes.

Parfois, il faut simplement accepter les choses telles qu’elles sont, même si cela s’avère difficile. - Michaela (58 ans)

Tout a commencé par de la chaleur et des pics émotionnels

“Avec le recul, cela a probablement commencé vers mes 45 ans,” raconte Michaela. “Mais à ce moment-là, on ne s’en rend pas compte. Mes règles ont toujours été irrégulières, donc je ne l’ai pas remarqué de ce côté-là. Quand j’ai soudainement commencé à avoir chaud aux moments les plus inattendus, à moins bien dormir et à devenir de plus en plus émotive, j’ai commencé à comprendre.” 

Au travail, elle a constaté que son corps changeait. “Pendant les réunions, j’agitais une feuille de papier pour me rafraîchir. Et dès que je rentrais chez moi, j’enlevais mes vêtements couche après couche pour trouver un peu de fraîcheur. Je me sentais plus facilement irritable et j’avais des sautes d’humeur. Parfois, mon enthousiasme disparaissait tout simplement.” 

Dès que je m’asseyais sur le canapé à la maison, j’enlevais mon pull, puis mon débardeur... tout pour avoir un peu de fraîcheur.

Brouillard cérébral et irritabilité : il était temps d’agir

Il y a environ un an, Michaela a constaté que sa concentration diminuait. “Je n’arrivais plus à organiser mes pensées. Et à la maison, j’étais souvent brusque avec mon conjoint, alors que ce n’était pas du tout mon intention. C’est à ce moment-là que je me suis dit : il faut que cela change.” 

Elle a consulté son médecin généraliste et a débuté le traitement hormonal substitutif : une combinaison de patchs et de comprimés. “Les bouffées de chaleur ont disparu et je dormais mieux. Mais d’autres symptômes sont apparus : seins sensibles, maux de tête, nausées. Je ne me sentais pas bien. Après quelques semaines, j’ai décidé, en accord avec mon médecin, d’arrêter, car les effets secondaires étaient trop importants pour moi.” 

Ouverture et bienveillance : la nouvelle approche de Michaela

Michaela souhaite montrer qu’il est important de parler de la ménopause. “Si j’ai une bouffée de chaleur en réunion, je prends simplement une feuille de papier et je m’évente. Pourquoi en faire tout un drame ? C’est normal.” 

Bien que l’hormonothérapie ne lui ait pas convenu, elle estime qu’il est important que les femmes sachent qu’elles disposent d’options. “Ce qui n’a pas fonctionné pour moi peut être une solution pour une autre. Informez-vous correctement et accordez-vous le temps de découvrir ce qui vous convient.” 

Après avoir arrêté l'THS, ses symptômes ne se sont pas totalement dissipés. “Les bouffées de chaleur sont revenues, mais elles sont moins intenses qu’auparavant. De plus, je gère mieux la situation, par exemple en portant des vêtements en superposition et en prenant des pauses au bon moment. J’essaie de faire preuve de bienveillance envers moi-même. Si je suis un peu moins agréable, je me ressaisis – mais sans me juger.” 

Les conseils de Michaela pour les autres femmes

Michaela recommande aux autres femmes de donner une chance à l’THS si elles présentent des symptômes, mais souligne également l’importance de rester attentive aux éventuels effets secondaires. Faites-vous bien accompagner par un spécialiste et consultez toujours en cas d’effets secondaires persistants ou gênants, afin de déterminer ensemble ce qui vous convient le mieux. 

Elle souligne combien il est essentiel de faire preuve de bienveillance envers soi-même ; tout ne doit pas — ou ne peut pas — être résolu. Parfois, la reconnaissance suffit. Elle encourage également à en parler : avec votre (médecin) généraliste, votre partenaire ou des personnes de votre entourage. Vous n’avez pas à porter cela seule. Enfin, elle plaide pour la curiosité, car ce qui ne fonctionne pas aujourd’hui peut très bien s’avérer utile demain. 

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