Les xénoestrogènes ? Des substances chimiques (non fabriquées par l’organisme) qui ressemblent à l’œstrogène (œstradiol), l’hormone sexuelle. On ne les voit pas. Mais ils sont présents dans toutes sortes de produits que nous utilisons tous les jours : aliments, médicaments, plastique, étain, produits de soins, détergents, vêtements, matériaux de construction et sprays anti-insectes. Appellés aussi perturbateurs endocriniens, ils peuvent être nocifs pour la santé.
Que nous apprend la recherche scientifique sur les xénoestrogènes ? Et comment affectent-ils votre santé et les symptômes de la ménopause ?
Les xénoestrogènes qui ne sont donc pas de véritables hormones se comportent comme tels. Ils occupent les récepteurs d’œstrogènes (un récepteur est une protéine à laquelle une molécule peut se lier et qui déclenche des processus organiques), empêchant les œstrogènes de faire leur travail. Ils agissent aussi comme des anti-œstrogènes, en bloquant l’activité normale de ces derniers. Et affectent la santé et sont à l’origine de différentes formes de cancer.
Les xénoestrogènes sont en abondance dans notre environnement. Nous y sommes constamment exposés. Une forme bien connue de xénoestrogènes est le BPA, que l’on trouve notamment dans les plastiques. Buvez-vous toute la journée dans une bouteille en plastique ? Alors, vous en ingurgitez. Aussi en utilisant du maquillage contenant des parabènes ou simplement en respirant de l’air pollué.
Selon des études, notre alimentation contient une dose maximale de xénoestrogènes. Pensez aux fruits et légumes pulvérisés, mais aussi aux produits laitiers et à la viande (les animaux d’où proviennent ces produits mangent des céréales pulvérisées) ou aux aliments conditionnés dans du plastique ou des boîtes de conserve.
💡 Conseil numéro 1 pour éviter ces substances : manger bio.
Si vous consommez beaucoup de xénoestrogènes (ce qui passe souvent inaperçu), une dominance œstrogénique peut se mettre en place. Vous avez trop d’œstrogènes par rapport à la progestérone. Le foie doit déployer beaucoup d’efforts pour dégrader les xénoestrogènes. Ils peuvent ainsi continuer à circuler dans l’organisme. L’équilibre est rompu, alors qu’il fluctue déjà (fortement) à la ménopause.
L’excès d’œstrogènes peut notamment entraîner les symptômes suivants :
La dominance œstrogénique peut également être à l’origine du cancer du sein et du col de l’utérus, du diabète, de l’obésité, de l’endométriose et des fibromes dans l’utérus, entre autres.
Les xénoestrogènes sont abondants dans les produits que nous utilisons tous les jours. Il est quasiment impossible de les éviter complètement. Heureusement, nous ne devons pas le faire, car notre organisme son propre système de désintoxication : le foie.
Mais si ce dernier doit déjà supporter beaucoup de choses (par exemple, s’il est exposé à de nombreux perturbateurs endocriniens, si vous buvez beaucoup d’alcool, prenez beaucoup de médicaments ou êtes très stressé), il n’a pas la possibilité de dégrader correctement les xénoestrogènes. Vous cherchez pourtant à faire de votre mieux pour rester en bonne santé.
Évitez les xénoestrogènes, oui. Et d’abord, commencez par une prise de conscience : quels sont les effets de ces substances sur votre corps et où se trouvent-elles ? Ensuite, procédez à des adaptations dans votre mode de vie.
Un corps sain se rétablit rapidement et vous protège des agents pathogènes internes et externes. Préservez votre santé à la ménopause avec des compléments de haute qualité.
Sources