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Quel rôle (clé) joue la progestérone à la ménopause ?
Temps de lecture : env. 8 minutes
Rédaction SeeMe-nopause
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Dernière mise à jour: 22-11-2024
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Quel rôle (clé) joue la progestérone à la ménopause ?

L’hormone sexuelle progestérone, le pendant de l’œstrogène, commence à diminuer avant même la périménopause. Cette situation peut entraîner toutes sortes de changements dans le corps de la femme. Autant comprendre le rôle de la progestérone dans l’organisme, les symptômes que la diminution de cette hormone peut provoquer et comment un traitement hormonal à base de progestérone peut aider à soulager les symptômes de la ménopause.

Quel rôle joue la progestérone?

La progestérone est produite non seulement dans les ovaires, mais aussi dans le placenta pendant la grossesse et par les glandes surrénales. Au cours des années de fertilité, le rôle principal de la progestérone est de créer dans l’utérus un environnement propice à la fécondation et d’assurer une grossesse en bonne santé.  

Mais l’hormone sexuelle fait encore bien d’autres choses. Elle joue également un rôle dans l’équilibre du taux d’œstrogènes, contribue au bon fonctionnement de la thyroïde, garde votre corps au chaud, a un effet calmant et aide à éliminer l’excès de liquide de votre corps.  

Comment progestérone et œstrogènes interagissent entre eux?

La progestérone et les œstrogènes interagissent fortement pendant le cycle menstruel. Les œstrogènes stimulent la croissance de l’endomètre. Après l’ovulation, les ovaires produisent aussi de la progestérone, qui épaissit encore l’endomètre et prépare l’utérus à une éventuelle grossesse. Vous ne tombez pas enceinte ? Le taux de progestérone chute et les règles arrivent.  

Avez-vous souffert du syndrome prémenstruel pendant vos années de fertilité ? Si oui, vous connaissez probablement déjà les conséquences d’un déséquilibre entre la progestérone et les œstrogènes. Juste avant les règles, le taux de progestérone chute rapidement, ce qui peut provoquer ou aggraver les symptômes typiques du syndrome prémenstruel (comme les sautes d’humeur, l’irritabilité et la rétention d’eau). Cette baisse soudaine peut également entraîner une prise de poids ou des seins gonflés et douloureux. En savoir plus sur le rôle des œstrogènes à la ménopause. 

Progestérone dans les différentes phases de la ménopause

On sait que les taux d’œstrogènes et de progestérone diminuent à la ménopause. La progestérone peut commencer à diminuer dès la fin de la trentaine ou au début de la quarantaine. À partir de la périménopause, cette diminution peut entraîner des cycles menstruels irréguliers.  

Si vos dernières règles remontent à 12 mois, vous êtes en postménopause. À ce stade, les ovaires ne produisent pratiquement plus de progestérone. D’autres organes, tels que les glandes surrénales et les tissus adipeux, prennent en charge la production limitée de l’hormone en question. Au cours de cette phase, le taux de progestérone trouve un nouvel équilibre à un niveau bas constant. Après la ménopause, les femmes ont toujours besoin de progestérone, mais dans une moindre mesure. 

Quels symptômes la chute de progestérone entraîne-t-elle?

Comme le taux de progestérone chute plus tôt que celui des œstrogènes, une dominance œstrogénique peut se produire durant la périménopause. Cela peut se traduire par divers symptômes. Les plus courants ? les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur et la prise de poids.  

Lorsque les ovaires cessent progressivement de produire de la progestérone, les glandes surrénales prennent peu à peu le relais de sa production (réduite). Cependant, les glandes surrénales produisent aussi d’autres hormones, notamment le cortisol, l’hormone du stress. La production de cortisol prime celle de progestérone. Ainsi, si vous êtes très stressée, cela signifie que les glandes surrénales sont occupées à produire du cortisol, et donc moins de progestérone. Les symptômes peuvent s’en trouver aggravés. 

Que constatez-vous en cas de manque de progestérone ?

À condition qu’elle soit en quantité suffisante, la progestérone entraîne notamment le calme, la relaxation et des pensées positives. Un faible taux de progestérone à la ménopause peut provoquer : 

Quel est votre super pouvoir?

En adaptant votre régime alimentaire, en faisant suffisamment d’exercice chaque jour et en adoptant des habitudes saines, vous pouvez atténuer les symptômes de la ménopause : 

  • prenez des repas équilibrés. Mangez beaucoup de fruits, de légumes, de produits à base de céréales complètes, de matières grasses saines (comme les avocats, les noix et les graines) et de protéines pour soutenir votre équilibre hormonal.  
  • réduisez votre taux de cortisol. Diminuez votre stress de façon que les glandes surrénales produisent surtout de la progestérone. Les techniques de relaxation telles que le yoga, la méditation ou les exercices de respiration ont des effets positifs prouvés sur la réduction des tensions, du stress et de l’anxiété. Il est également utile de faire des pauses plus souvent et de ralentir.  
  • faites de l’exercice tous les jours. Bougez tous les jours, même s’il s’agit d’une petite séance de marche ou de vélo. Le conseil ? Au moins 30 minutes par jour. Vous allez diminuer votre stress, mais aussi stimuler la production d’hormones du bonheur, comme les endorphines.  
  • envisagez de prendre un complément à base de plantes pour vous aider à vivre cette période délicate. Le poivre de Moine, que vous trouverez entre autres dans le Solgar® Herbal Female Complex, peut contribuer à une bonne santé à la ménopause*. Ceci est particulièrement efficace si vous êtes encore réglée. 

*Allégation(s) de santé sous réserve d’approbation par la Commission européenne. 

Le traitement hormonal substitutif : une aide efficace?

Le traitement hormonal substitutif (THS) est efficace pour soulager les symptômes modérés à graves de la ménopause. Le type de THS (ou la composition des hormones et leur forme d’administration) qui vous convient le mieux dépend de vos symptômes, du stade auquel vous vous trouvez et de vos antécédents médicaux. En savoir plus sur le THS 

Le THS à base de progestérone peut être utile dans les situations suivantes : 

  • en cas de déficit en progestérone. En cas de symptômes comme des menstruations irrégulières, des troubles du sommeil ou des sautes d’humeur, la progestérone administrée seule peut s’avérer utile. Surtout à la périménopause ou en postménopause, lorsque le taux de progestérone chute naturellement ou a déjà diminué complètement. En cas de troubles du sommeil, il peut être utile de prendre de la progestérone (par exemple Utrogestan) environ une heure avant d’aller dormir.  
  • si votre utérus est intact. Si une femme prend des œstrogènes et a encore un utérus, de la progestérone est ajoutée pour prévenir le risque d’épaississement de la paroi de l’utérus. Les œstrogènes stimulent la production des muqueuses, tandis que la progestérone contribue à maintenir l’équilibre.  
  • pour réguler votre cycle. Si vous avez un cycle menstruel irrégulier ou absent, la progestérone peut aider à le stabiliser. 

SeeMe-nopause vous propose une aide médicale depuis votre domicile. Choisissez le médicament qui vous convient et un médecin évaluera si le traitement est adapté à votre cas. 

FAQ

Sources

  • Hickey, M., Higham, J. M., & Fraser, I. (2012). Progestogens with or without oestrogen for irregular uterine bleeding associated with anovulation. Cochrane Database of Systematic Reviews, 2012(9), CD001895. https://doi.org/10.1002/14651858.CD001895.pub3 

  • Wyatt, K., Dimmock, P., Jones, P., Obhrai, M., & O'Brien, S. (2001). Efficacy of progesterone and progestogens in management of premenstrual syndrome: systematic review. BMJ (Clinical research ed.), 323(7316), 776–780. https://doi.org/10.1136/bmj.323.7316.776 

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