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Quelles sont les hormones qui jouent un rôle ?
Temps de lecture : env. 11 minutes
Rédaction SeeMe-nopause
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Dernière mise à jour: 20-02-2025
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Evalué par
Erianys Osepa, Conseiller médical
toujours valide

Quelles hormones jouent un rôle à la ménopause ? Généralités

À la ménopause, la production des hormones sexuelles œstrogènes, progestérone et testostérone diminue. Mais d'autres hormones qui affectent votre bien-être de différentes manières sont également importantes à ce stade de votre vie, comme le cortisol, la mélatonine et l'insuline. Elles jouent par exemple un rôle dans la qualité du sommeil, l'humeur et le poids. Comment ces hormones se comportent-elles à la ménopause ? 

Qu'en est-il deshormones sexuelles ?

Les hormones sexuelles testostérone, œstrogène et progestérone travaillent en étroite collaboration pour assurer le bon fonctionnement des différents processus de l'organisme. Un bon équilibre hormonal est important à cet égard. 

  • Les œstrogènes sont notamment responsables de la régulation du cycle menstruel et favorisent la santé des os.  
  • La progestérone prépare notamment l'utérus à une éventuelle grossesse et a un effet calmant sur le système nerveux.  
  • La testostérone contribue au maintien de la masse musculaire.  

Il ne s'agit là que de quelques exemples, car ces hormones remplissent de nombreuses autres fonctions importantes chez la femme. À la ménopause, le taux de ces hormones diminue (à des rythmes différents et à des degrés divers). En raison de ces fluctuations hormonales, 80 % des femmes présentent des symptômes de la ménopause: comme bouffées de chaleur ou douleurs articulaires

En savoir plus sur le rôle des hormones principales : œstrogènes, progestérone et testostérone

Qu'en est-il de la FSH et de la LH ?

En plus des hormones sexuelles mentionnées ci-dessus, d'autres hormones influencent votre bien-être, y compris à la ménopause. D'abord, la LH (hormone lutéinisante) et la FSH (hormone folliculostimulante), responsables de la maturation des ovules et de l'ovulation. 

Plus les dernières règles approchent (en moyenne, à 51 ans), moins il y a de production d’ovules. D’où une baisse de la production d'œstrogènes et de progestérone. Votre cerveau, quant à lui, tente de stimuler les ovaires en augmentant la LH et la FSH. Une augmentation de ces deux hormones peut indiquer que vos dernières règles approchent. Vous le remarquez parce que vos règles deviennent plus irrégulières

Quel est votre super pouvoir ?

Bien que la baisse de la quantité d’ovules et la diminution du taux des hormones sexuelles soient un processus naturel, elles peuvent être accompagnées de l’apparition de symptômes. Autant faire attention à sa santé à ce stade de la vie ; un mode de vie sain peut limiter les symptômes de la ménopause. Que faire ? 

  • Choisissez des aliments riches en protéines, en bonnes matières grasses et en glucides lents.  
  • Les compléments restent un plus.  
  • Subissez-vous beaucoup de symptômes à la ménopause ? Le traitement hormonal substitutif peut être une option. 

Comment le cortisol et l’adrénalineagissent-ils à la ménopause ?

Le cortisol et l'adrénaline, ou hormones du stress, aident l'organisme à faire face au stress. Ces deux hormones sont produites par les glandes surrénales. 

  • Lecortisolaide l'organisme à faire face au stress chronique.  
  • L'adrénalineactive la réaction de lutte ou de fuite en cas de stress aigu.  

C'est le matin que le corps produit le plus de cortisol. Vous vous réveillez en pleine forme et commencez votre journée du bon pied. Plus tard dans la journée, la production de cortisol diminue progressivement. D’où l'hormone mélatonine qui effectue son travail et vous aide à trouver le sommeil. 

À la ménopause, les fluctuations du taux d’œstrogènes peuvent perturber cette réponse au stress, entraînant un niveau élevé de cortisol. D’où des symptômes préexistants qui se déclenchent ou s’aggravent. Votre sommeil peut (encore) être perturbé (difficulté à vous endormir ou réveils nocturnes fréquents), votre humeur et même votre poids affectés.  

Après la ménopause, les glandes surrénales prennent en charge la production de petites quantités d'œstrogènes et de progestérone. Mais en cas de stress élevé et prolongé, elles produisent du cortisol pour aider l'organisme à faire face au stress. Cela affecte la production de progestérone et d'œstrogènes et entraîne une perturbation de l’équilibre hormonal post-ménopausique. 

Quel est votre super pouvoir ?

Pour maintenir un taux de cortisol équilibré, autant gérer le stress. Que faire ? 

  • Accordez la priorité à une bonne nuit de sommeil. 
  • Faites de l'exercice au moins 30 minutes par jour, de préférence en plein air. 
  • Essayez la pleine conscience, la méditation ou d'autres techniques de relaxation. 
  • Réduisez votre consommation de caféine et de sucre (ces deux substances peuvent augmenter le taux de cortisol). 
  • Maintenir un rythme quotidien régulier en se levant et en se couchant à heures fixes, y compris le week-end si possible. 

En savoir plus :Voici comment le stress affecte votre ménopause (et comment y faire face) 

Qu'en est-il dela mélatonine à la ménopause ?

La mélatonine ou hormone du sommeil, qui est produite dans le cerveau, régule les rythmes veille-sommeil. Votre corps produit de la mélatonine ? Vous vous sentez fatiguée. À la ménopause, de nombreuses femmes souffrent de troubles du sommeil. Vous avez du mal à vous endormir ou vous vous réveillez fréquemment la nuit. L'une des causes ? La baisse de la production de mélatonine. 

La mélatonine, formée à partir de la sérotonine dont le taux chute à la ménopause en raison d’une diminution des œstrogènes. Résultat ? Baisse de la mélatonine. Vous êtes aussi plus sensible au stress à ce moment-là (voir l'explication ci-dessus) et le taux élevé de cortisol en soirée inhibe la production de mélatonine. 

Quel est votre super pouvoir ?

  • Une relaxation suffisante, le soir (mais aussi durant la journée) diminue le taux de cortisol et stimule la production de mélatonine. Comment s’y prendre ? Lisez un livre, faites du yoga ou promenez-vous le soir. 
  • La lumière affecte la production de mélatonine. Autant baisser les lumières le soir, qu'il s'agisse de lumières vives ou de celle des écrans. C'est ainsi que votre cerveau reçoit le signal qu'il est temps de dormir.  

Qu'en est-il de l'insuline dur la ménopause ?

L'hormone insuline produite par le pancréas permet au glucose d'être absorbé dans le sang et d'être utilisé comme source d'énergie. 

À la ménopause, la diminution des œstrogènes peut affecter le métabolisme de l'insuline. La sensibilité à l'insuline des cellules peut diminuer. D’où le risque de résistance à l'insuline (et donc d'élévation du taux de sucre dans le sang). Et de fatigue, de prise de poids et de diabète de type 2, notamment. 

Quel est votre super pouvoir ?

La stabilisation de la glycémie peut contribuer à réduire les symptômes liés à l'insuline. Bon à savoir : 

  • Mangez des aliments riches en protéines et limitez votre consommation de glucides (rapides). Plus de protéines et moins d'hydrates de carbone pour des muscles plus forts et une meilleure satiété. 
  • Faites de l'exercice régulièrement pour améliorer l'absorption cellulaire du glucose et la sensibilité à l'insuline. 

Lire la suite: Quels sont les signes de résistance à l'insuline et que faire pour y remédier ? 

Qu'en est-il des hormones thyroïdiennes ?

La glande thyroïde produit notamment les hormones triiodothyronine (abrégée T3) et thyroxine (abrégée T4). Ces hormones remplissent un grand rôle dans le métabolisme, la dépense d'énergie, la régulation de la température et la croissance des cheveux. La T4 inactive doit être convertie dans l'organisme en T3 active.  

La progestérone, quant à elle, joue un rôle clé dans ce processus. La baisse du taux de progestérone à la ménopause peut limiter la production de T3. D’où l’apparition de symptômes d'une thyroïde paresseuse (fatigue, prise de poids, perte de cheveux et peau sèche).  

Les femmes en périménopause ont tendance à avoir une prédominance d'œstrogènes, car la progestérone diminue plus rapidement que ces dernières. La fonction thyroïdienne peut s'en trouver affectée, car l'augmentation du taux d'œstrogènes inhibe la conversion de la T4 en T3. Les problèmes thyroïdiens sont donc plus fréquents chez les femmes en ménopause. 

Quel est votre super pouvoir ?

Tout d'abord, pensez-vous avoir des problèmes de thyroïde ? Une analyse de sang peut vous aider à y voir clair. Demandez un test à votre médecin traitant. Bon à savoir : 

  • Adoptez une alimentation riche en iode (algues et poissons), en sélénium (noix du Brésil) et en zinc (noix et graines).  
  • Réduisez le stress ; la production de cortisol pouvant perturber davantage les hormones thyroïdiennes. 
  • Évitez les perturbateurs endocriniens, comme les xénoestrogènes. Le taux d'œstrogènes est par conséquent artificiellement majoré. D'où une dominance d'œstrogènes et une altération de la fonction thyroïdienne. 

Qu'en est-il dela leptine et de la ghréline ?

La leptine et la ghréline régulent la sensation de faim. La leptine produite dans les cellules graisseuses régule la sensation de satiété. La ghréline (ou hormone de la faim) , stimulant l'appétit, est sécrétée principalement par la paroi de l'estomac et l'hypothalamus. 

À la ménopause, les changements hormonaux peuvent perturber cet équilibre, vous rendant plus affamé et moins susceptible de vous sentir rassasiée. La résistance à l'insuline contribue également à la résistance à la leptine. Résultat ? Vous prenez (soudainement) du poids sans mot dire. 

Quel est votre super pouvoir ?

Parlons de votre régime alimentaire : 

  • Mangez des produits non transformés, riches en protéines, en graisses saines et en fibres. Pour un bon équilibre entre la leptine et la ghréline.  
  • Veillez à passer une bonne nuit de sommeil. Le manque de sommeil augmente la production de ghréline et diminue le taux de leptine. 
  • Maintenez un rythme régulier de jour et de nuit. Pour une meilleure régulation des hormones cortisol et mélatonine et donc un meilleur sommeil. 

Qu'en est-il des neurotransmetteurs (sérotonine et dopamine) ?

La sérotonine (produite par les neurones du cerveau, de l'intestin et des vaisseaux sanguins) influe sur l'humeur, le sommeil et l'appétit. La dopamine (produite dans le cerveau et l’intestin, et dans une moindre mesure dans les glandes surrénales) participe aux sentiments de motivation et de récompense. 

La diminution des œstrogènes à la ménopause peut entraîner une baisse des niveaux de ces neurotransmetteurs. D’où une humeur et une énergie en berne. Vous pouvez vous sentir morose, avoir des sautes d’humeur ou manquer d’énergie. La sérotonine est par ailleurs précurseur de la mélatonine. La baisse de la production de sérotonine peut donc entraîner des problèmes de sommeil. 

Quel est votre super pouvoir?

Qu’est-ce qui favorise la libération de sérotonine et de dopamine ? 

  • Faites de l’exercice au moins 30 minutes par jour (plus n’est pas mauvais !) 
  • Consommez des aliments riches en tryptophane (comme les bananes, la dinde, les graines) et en tyrosine (comme les noix, les graines, le poisson et les œufs) ainsi que des acides gras oméga-3.  
  • Prenez soin de vos intestins. Une alimentation variée et une relaxation suffisante contribuent à faciliter la digestion et la santé intestinale. 

Préservez votre santé avec des compléments

Les vitamines et les minéraux se révèlent indispensables à une bonne santé. Surtout à la ménopause. Le complément Solgar® MenoPrime peut soutenir votre corps pendant les changements hormonaux, vous aidant à vous sentir à nouveau plus à l’aise.

Sources

  • Hopper SI, Murray SL, Ferrara LR, Singleton JK. (2019). Effectiveness of diaphragmatic breathing for reducing physiological and psychological stress in adults: a quantitative systematic review. PMID: 31436595.   
  • National Institute on Aging. (2021). What is menopause? https://www.nia.nih.gov/   
  • Reed SD, Newton KM, Larson JC, Booth-LaForce C, Woods NF, Landis CA, Tolentino E, Carpenter JS, Freeman EW, Joffe H, Anawalt BD, Guthrie KA. (2016). Daily salivary cortisol patterns in midlife women with hot flashes. PMID: 26663024.   
  • Shabani F, Montazeri M, Abdolalipour S, Mirghafourvand M. (2022). The effect of mindfulness training on stress and sleep quality of postmenopausal women: A systematic review and meta-analysis. PMID: 36346199.   
  • Smith, J. K., & Johnson, A. B. (2019). Thyroid function and dysfunction in relation to the menopause. Journal of Endocrinology, 35(2), 123-135.   
  • Tandon VR, Sharma S, Mahajan A, Mahajan A, Tandon A. (2022). Menopause and Sleep Disorders. PMID: 35707298.   

FAQ

Quels compléments peuvent aider à soulager les symptômes de la ménopause ?

Si une alimentation variée et un mode de vie sain constituent toujours la base d’une bonne santé, les compléments peuvent aussi en faire partie. À la ménopause, votre corps travaille dur pour vous. Pensez au Solgar® Herbal Female Complex, qui préserve la bonne santé des femmes en période de ménopause*. En savoir plus sur l’utilisation des compléments

*Allégation(s) de santé sous réserve d’approbation par la Commission européenne. 

Quels sont les symptômes hormonaux qui peuvent survenir à la ménopause ?

Les changements hormonaux peuvent provoquer divers symptômes. Ils varient considérablement d’une femme à l’autre, mais les symptômes les plus courants sont : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, troubles du sommeil, agitation et prise de poids.

Le THS peut-il aider à soulager les symptômes de la ménopause ?

En fonction de la gravité de vos symptômes et de vos antécédents (médicaux), un traitement hormonal substitutif peut être envisagé. En savoir plus sur le THS.

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